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Rédaction La Presse de la Manche
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La découverte de l’église Saint-Martinà Saint-Martin-le-Gréard (Manche), clôt la série de l’été sur la découverte du patrimoine religieux. Cette dernière est particulière du fait de sa simplicité et de la luminosité qui y règne.
La première église remonte au XIIet siècle. Elle est donnée à l’abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte en 1144 par Adam de Brueys. La tour avec son clocher en bâtière est construite en 1875. Date que l’on retrouve sur le tympan de la porte représentant Saint-Martin.
La nef actuelle est une ancienne chapelle du XIIIet siècle, elle comporte deux petites baies ogivales d’origine.
Ici, pas de poutre de gloire, mais un plafond voûté en bois peint représentant la croix au-dessus du chœur.
Le retable présente les statues de Saint-Martin et de Saint-Germain avec, au milieu, le Sacré-Cœur (c’est une dévotion au cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l’amour divin par lequel Dieu a pris la nature humaine).
Un peu d’histoire de France
De part et d’autre de l’autel, inscrit Monument historique au titre d’objet daté entre le XIIet siècle et le Premier Empire qui provient de Bricquebec, des angelots soutiennent des anges. Le chœur et la sacristie ont été construits en 1827.
De chaque côté du chœur, des stalles pour les chantres et les enfants de chœur. La nef abrite un autel orné de la Donation du Rosaire, bois peint et doré en partie du XIVet et XVIIet siècle ; de nombreuses statues dont une de Saint-Fiacre en pierre calcaire du XIVetune de Thomas Hélye, une de Sainte-Thérèse de Lisieux tenant un bouquet de roses, une Vierge à l’enfant, Joseph et Jésus et une représentante Jeanne d’Arc sur le bûcher. Les vitraux actuels ont remplacé ceux détruits lors de la Seconde Guerre mondiale.
Dans le cimetière qui entoure l’église, on peut voir un calvaire du XVIIet ainsi que des pierres tombales du XVIet et XVIIetà gauche de l’allée centrale.
Jeanne d’Arc, dite « la Pucelle », est née vers 1412 à Domrémy et morte sur le bûcher le 30 mai 1431 à Rouen (Seine-Maritime). C’est une héroïne de l’histoire de France, cheffe de guerre et sainte de l’Église catholique.
Au début du XVet siècle, cette jeune fille d’origine paysanne affirme qu’elle a reçu de la part des saints Michel, Marguerite d’Antioche et Catherine d’Alexandrie la mission de délivrer la France de l’occupation anglaise. Elle rencontre Charles VII et délivre Orléans (Loiret) du siège des Anglais, puis fait sacrer Charles VII roi à Reims (Marne).
Capturée par les Bourguignons à Compiègne (Oise) en 1430, elle est vendue aux Anglais. Elle est brûlée vive en 1431 après un procès en hérésie conduit par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais.
Un deuxième procès est instruit qui conclut, en 1456, à l’innocence de Jeanne et à la réhabilite entièrement. Béatifiée en 1909 puis canonisée en 1920, Jeanne d’Arc devient une des deux saintes patronnes secondaires de la France en 1922. Sa fête nationale est instituée par la loi en 1920 et fixée au deuxième dimanche de mai.
De notre correspondant Bruno LACOTTE
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